Malgré une interdiction en vigueur depuis 1997 en France, l’amiante demeure présent dans une pléthore de bâtiments. On le retrouve, par exemple, dans les faux-plafonds, les flocages, les panneaux de cloisons, les dalles de sol et les conduits. La dégradation d’éléments avec des fibres d’amiante est source de risques pour la population. Au contact de la substance, les individus peuvent notamment développer un cancer ou une fibrose pulmonaire.
Pour informer la population sur ses risques d’exposition à l’amiante et pour inciter les gestionnaires de biens à réaliser des travaux, la réglementation impose un diagnostic, le DTA. Il concerne tous les biens antérieurs à juillet 1997, à l’exception des logements. Le DTA s’effectue notamment dans les bureaux, commerces, sites industriels et parties communes des copropriétés.
Il est incontournable en cas de vente. Avec ce diagnostic, les propriétaires de biens et autres gestionnaires savent précisément quels sont les matériaux et produits à risque. Ils peuvent également recevoir des conseils de la part de l’opérateur de repérage, pour prendre des mesures adaptées à la situation et protéger la population qui fréquente les locaux.
En cas de risque amiante avéré, le DTA doit être mis à jour périodiquement. Après chaque actualisation, les résultats du diagnostic doivent être communiqués aux occupants, mais également aux personnes qui travaillent à l’entretien et à la maintenance des locaux.